Bienvenue. Ce site(blog)est consacré à des notes (remarques,exercices,commentaires,...) sur les differents chapitres de l'analyse fonctionnelle nonlineare;en particulier,les théories du point fixe et les équations différentielles.
02 mai 2020
16 novembre 2017
Démonstration du théorème du point fixe de Banach
https://drive.google.com/file/d/15IgYvpiWOkZM7WLCGhsS5uzsqEe20hbg/view?usp=sharinghttps://drive.google.com/file/d/15IgYvpiWOkZM7WLCGhsS5uzsqEe20hbg/view?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/15IgYvpiWOkZM7WLCGhsS5uzsqEe20hbg/view?usp=sharinghttps://drive.google.com/file/d/15IgYvpiWOkZM7WLCGhsS5uzsqEe20hbg/view?usp=sharing
26 octobre 2017
31 mars 2009
Problème ouvert dans la théorie du point fixe(3)
Peut-on trouver un résultat unifiant les théorèmes du point fixe de Caristi,[Krasnoseleskii et les auteurs] et Kannan?.
27 septembre 2008
Le principe de Caristi-Ekeland
1.On rappelle(voir le message de 26/10/2007, 3ème démonstration du principe de contraction )le résultat suivant:
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application continue de E dans E et il existe une application(quelconque) f de E dans IR^{+} telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors,T admet un point fixe.
Cette formulation généralise le principe de contraction au niveau de l'existence du point fixe.
2. Dans cette direction,Caristi(1976) a proposé le résultat suivant:
Théorème1.
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application (quelconque) de E dans E et il existe une application f de E dans IR semi-continue-inférieurement , minorée et telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors T admet un point fixe.
Pour la démonstration directe de ce thèorème on utilise les méthodes d'ordre;on ordonne E par la relation:
x<=y si, et seulement si, d(x,y)<=f(x)-f(y)
et on applique ,par exemple, le résultat d'ordre général de [Brezis-Browder].
(voir aussi [Dugundji-Granas]:[Deimling],[Goebel-Kirk] ).
3.Rappelons le principe variationnel suivant dû à Ekeland :
Theoreme2
Soit (E,d) un espace métrique complet. f:E -->IR est une fonction semi-continue inférieurement et minorée.On se donne un epsilon strictement positif.Alors , il existe un x=x(epsilon) appartenant à E tel que:
pour tout y dans E,f(y)>=f(x)-epsilon d(x,y)
4.Les théorèmes 1 et 2 sont équivalents;en effet:
Le théorème2 entraine le théorème1.
On applique le théorème d'Ekelend avec epsilon dans ]0,1[.Donc il existe un x appartenant à E tel que :
pour tout y dans E, f(y)>= f(x)- epsilon d(x,y)
On prend y=Tx;d'où :
d(x,T(x))<= f(x)-f(T(x))<=epsilon d(x,T(x))
donc d(Tx,x)=0 et Tx=x.
Le théorème1 entraine le théorème2
On utilise l’axiome de choix.Supposons le contraire, alors il
existe un epsillon strictement positif tel que pour tout x dans E ,il existe un
g(x) différent de x tel que
f(g(x))<= f(x)- d(x, g(x))
D’oû g admet un point fixe.Contradiction .
5.La formulation de Caristi(theoreme1) est considérée comme une généralisation importante du principe de contraction de Banach,au niveau seulement de l'existence du point fixe, et suscite encore de l'intérêt;on signale plusieurs généralisations de ce théorème dans la littérature(voir,par exemple [Downing,D-W.A. Kirk]. [Bae, J. S. - Cho, E. W. - Yeom, S. H. (1994)].[Bae, J.S. (2003)].Aussi,signalons un résultat de Takahashi(1990)qui propose un résultat de minimisation non-convexe, unifiant le théorème de Caristi et le principe de minimisation d'Ekeland.
(Pour la bibliographie des articles cites ci-dessus,voir le message 2/2/2007)
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application continue de E dans E et il existe une application(quelconque) f de E dans IR^{+} telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors,T admet un point fixe.
Cette formulation généralise le principe de contraction au niveau de l'existence du point fixe.
2. Dans cette direction,Caristi(1976) a proposé le résultat suivant:
Théorème1.
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application (quelconque) de E dans E et il existe une application f de E dans IR semi-continue-inférieurement , minorée et telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors T admet un point fixe.
Pour la démonstration directe de ce thèorème on utilise les méthodes d'ordre;on ordonne E par la relation:
x<=y si, et seulement si, d(x,y)<=f(x)-f(y)
et on applique ,par exemple, le résultat d'ordre général de [Brezis-Browder].
(voir aussi [Dugundji-Granas]:[Deimling],[Goebel-Kirk] ).
3.Rappelons le principe variationnel suivant dû à Ekeland :
Theoreme2
Soit (E,d) un espace métrique complet. f:E -->IR est une fonction semi-continue inférieurement et minorée.On se donne un epsilon strictement positif.Alors , il existe un x=x(epsilon) appartenant à E tel que:
pour tout y dans E,f(y)>=f(x)-epsilon d(x,y)
4.Les théorèmes 1 et 2 sont équivalents;en effet:
Le théorème2 entraine le théorème1.
On applique le théorème d'Ekelend avec epsilon dans ]0,1[.Donc il existe un x appartenant à E tel que :
pour tout y dans E, f(y)>= f(x)- epsilon d(x,y)
On prend y=Tx;d'où :
d(x,T(x))<= f(x)-f(T(x))<=epsilon d(x,T(x))
donc d(Tx,x)=0 et Tx=x.
Le théorème1 entraine le théorème2
On utilise l’axiome de choix.Supposons le contraire, alors il
existe un epsillon strictement positif tel que pour tout x dans E ,il existe un
g(x) différent de x tel que
f(g(x))<= f(x)- d(x, g(x))
D’oû g admet un point fixe.Contradiction .
5.La formulation de Caristi(theoreme1) est considérée comme une généralisation importante du principe de contraction de Banach,au niveau seulement de l'existence du point fixe, et suscite encore de l'intérêt;on signale plusieurs généralisations de ce théorème dans la littérature(voir,par exemple [Downing,D-W.A. Kirk]. [Bae, J. S. - Cho, E. W. - Yeom, S. H. (1994)].[Bae, J.S. (2003)].Aussi,signalons un résultat de Takahashi(1990)qui propose un résultat de minimisation non-convexe, unifiant le théorème de Caristi et le principe de minimisation d'Ekeland.
(Pour la bibliographie des articles cites ci-dessus,voir le message 2/2/2007)
10 juin 2008
Points fixes communs d'applications commutatives
Exercice
Soit f et g deux applications continues de I=[0,1] dans I.On suppose que fog=gof.
i)Montrer qu'il existe un x appartenant à I tel que f(x)=g(x ).
ii)On suppose que f est croissante sur I ;montrer que f et g ont un point fixe commun.
iii)On suppose que f est affine,c-à-d,f(x)=ax+b,(a et b deux constantes dans IR) ;montrer que f et g ont point fixe commun
iv)On suppose que f est contractante;montrer que l'ensemble des points fixes de f est convexe;en deduire que f et g admettent un point fixe commun
Remarques.
Les resultats classiques concernant le point fixe commun d'une famille
quelconque d' applications sont les theoremes de [Markoff-Kakutani] et [Kakutani].Le premier theoreme concerne le point fixe commun d'une famille d'applications affines et commutatives stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s.(= espaces vectoriels topologique localement convexes separes );le deuxieme,concerne le point fixe commun d'une famille d'un groupe de bijections affines et equicontinues(non commutatives) stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s..Rappelons que le theoreme de Markoff-Kakutani est utilisé pour redemontrer le theoreme de Hahn-Banch.Reciproquement,[Dirk Wener] a cherche de demontrer la reciproque;dans son papier,il a presente une demonstration elegante de l'existence du point fixe de toute application affine continue stabilisant un convexe compact dans les les espaces e.v.t.l.c.s.,et ce ,à l'aide de la version forte du theoreme de separartion de Hahn-Banach.
Signalons que [De marr] a démontré un résultat (similaire)au théorème de Markoff-Kakutani pour les applications contractantes dans un espace de Banach quelconque;ce résultat est amélioré par [Belluce -Kirk].
Rappleons aussi, qu'une famille d'applications contractantes commutatives,stabilisant tout convexe borne et ferme dans un espace de Banach uniformement convexe,admet un point fixe commun;la demonstration de ce resultat est presque immédiate.Voir ,par exemple, [Deimling];le meme resultat est valable dans le cadre des espaces de Banach reflexifs strictement convexes à structure normale.
La litterature est relativement importante sur le sujet.Pour un essai de synthese des théorèmes du point fixe de [Darbo ]et le theoreme de[Markoff-Kakutani], voir [Hajji-Hanebaly]
Les references figurent dans le message de 2/02/2007
Soit f et g deux applications continues de I=[0,1] dans I.On suppose que fog=gof.
i)Montrer qu'il existe un x appartenant à I tel que f(x)=g(x ).
ii)On suppose que f est croissante sur I ;montrer que f et g ont un point fixe commun.
iii)On suppose que f est affine,c-à-d,f(x)=ax+b,(a et b deux constantes dans IR) ;montrer que f et g ont point fixe commun
iv)On suppose que f est contractante;montrer que l'ensemble des points fixes de f est convexe;en deduire que f et g admettent un point fixe commun
Remarques.
Les resultats classiques concernant le point fixe commun d'une famille
quelconque d' applications sont les theoremes de [Markoff-Kakutani] et [Kakutani].Le premier theoreme concerne le point fixe commun d'une famille d'applications affines et commutatives stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s.(= espaces vectoriels topologique localement convexes separes );le deuxieme,concerne le point fixe commun d'une famille d'un groupe de bijections affines et equicontinues(non commutatives) stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s..Rappelons que le theoreme de Markoff-Kakutani est utilisé pour redemontrer le theoreme de Hahn-Banch.Reciproquement,[Dirk Wener] a cherche de demontrer la reciproque;dans son papier,il a presente une demonstration elegante de l'existence du point fixe de toute application affine continue stabilisant un convexe compact dans les les espaces e.v.t.l.c.s.,et ce ,à l'aide de la version forte du theoreme de separartion de Hahn-Banach.
Signalons que [De marr] a démontré un résultat (similaire)au théorème de Markoff-Kakutani pour les applications contractantes dans un espace de Banach quelconque;ce résultat est amélioré par [Belluce -Kirk].
Rappleons aussi, qu'une famille d'applications contractantes commutatives,stabilisant tout convexe borne et ferme dans un espace de Banach uniformement convexe,admet un point fixe commun;la demonstration de ce resultat est presque immédiate.Voir ,par exemple, [Deimling];le meme resultat est valable dans le cadre des espaces de Banach reflexifs strictement convexes à structure normale.
La litterature est relativement importante sur le sujet.Pour un essai de synthese des théorèmes du point fixe de [Darbo ]et le theoreme de[Markoff-Kakutani], voir [Hajji-Hanebaly]
Les references figurent dans le message de 2/02/2007
18 avril 2008
Principe de contraction generalisée (d'après Krasnoselskii et les auteurs).
Parmi les géneralisations intérssantes du principe de
contraction de Banach, on cite le résultat suivant
( Krasnoselskii et les auteurs)
Theoreme
Soit (E,d) un espace metrique complet.Soit T une
contraction generalizee de E dans E ,c-à-d,
pour tout a,b dans IR^{+}-{0],il existe une constante
0< k= k(a,b)<1 telle que:
d(Tx,Ty)<= k d(x,y) , a<=d(x,y)<=b
Alors,T admet un point fixe unique z ,et pour tout x dans
E,la suite {T^{n}x} converge vers z.
Deux demostrations sont proposees.L'une est constructive
similaire à la demonstration originelle du principe de
contraction de Banach(voir [ Krasnoselskii-Burd-Kolesov]
.
L'autre est basee sur un raisonnement par l'absurde et le
principe des ensembles emboites.(Theoreme de Cantor)
(Voir Krasnoselskii-Zabreiko] .
Comme consequence ,on retrouve les resultats suivants:
corollaire.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
E dans E.Alors T admet un point fixe unique si l'une des
conditions suivantes est verifiee:
i) T est strictement contractante
Banach(1922)
ii)E est compact et d(Tx,Ty)< d(x,y) sur ExE
avec x different de y.
Edelstein(1962)
iii) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} semi-continue-superieurement,f(r) < r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y))) sur ExE.
Boyd-Wong(1969)
iv) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,continue à droite, f(r)< r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<=f(d(x,y)) sur ExE.
Browder(1968)
v) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,verifiant pour tout r dans
IR^{+} ,f^{n}(r)-->o,lorsque n-->l'infini
et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y)) sur ExE.
Matkowski(1975)
Preuve:
La demonstration est facile.Pour i) c'est evident.
Demontrons par exemple ii).
Soit a,b dans IR^{+}-{0}.Puisque K est compact et
T est continue,il existe (x_{0},y_{0}) dans KxK tel que:
sup{ d(Tx,Ty)/d(x,y): a<=d(x,y)<= b}
=d(T(x_{0},Ty_{0})/d(x_{0},y_{0})<1.
Demontrons v).Soit a,b dans IR^{+} -{0} .Par recurrence ,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y)) sur ExE.
Comme f^{n}(b)--> 0,lorsque n--->l'infini, on peut choisir
un n tel que f^{n}(b)< a ; il suit que, pour
0< a <=d(x,y)<= b,et en tenant compte que ,pour tout n dans
IN, f^{n} est croissante,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y))
= [f^{n}(d(x,y))/d(x,y)]d(x,y)
<= f^{n}(b)/a]d(x,y)
Par le theoreme ci-dessus,T^{n} admet un point fixe unique z,
et de là,z est aussi,un point fixe unique de T.
Exercice.Démontrer directement les résultats du corollaire.
(Pour la bibliograhie ,voir message réferences 2/02/2007).
contraction de Banach, on cite le résultat suivant
( Krasnoselskii et les auteurs)
Theoreme
Soit (E,d) un espace metrique complet.Soit T une
contraction generalizee de E dans E ,c-à-d,
pour tout a,b dans IR^{+}-{0],il existe une constante
0< k= k(a,b)<1 telle que:
d(Tx,Ty)<= k d(x,y) , a<=d(x,y)<=b
Alors,T admet un point fixe unique z ,et pour tout x dans
E,la suite {T^{n}x} converge vers z.
Deux demostrations sont proposees.L'une est constructive
similaire à la demonstration originelle du principe de
contraction de Banach(voir [ Krasnoselskii-Burd-Kolesov]
.
L'autre est basee sur un raisonnement par l'absurde et le
principe des ensembles emboites.(Theoreme de Cantor)
(Voir Krasnoselskii-Zabreiko] .
Comme consequence ,on retrouve les resultats suivants:
corollaire.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
E dans E.Alors T admet un point fixe unique si l'une des
conditions suivantes est verifiee:
i) T est strictement contractante
Banach(1922)
ii)E est compact et d(Tx,Ty)< d(x,y) sur ExE
avec x different de y.
Edelstein(1962)
iii) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} semi-continue-superieurement,f(r) < r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y))) sur ExE.
Boyd-Wong(1969)
iv) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,continue à droite, f(r)< r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<=f(d(x,y)) sur ExE.
Browder(1968)
v) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,verifiant pour tout r dans
IR^{+} ,f^{n}(r)-->o,lorsque n-->l'infini
et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y)) sur ExE.
Matkowski(1975)
Preuve:
La demonstration est facile.Pour i) c'est evident.
Demontrons par exemple ii).
Soit a,b dans IR^{+}-{0}.Puisque K est compact et
T est continue,il existe (x_{0},y_{0}) dans KxK tel que:
sup{ d(Tx,Ty)/d(x,y): a<=d(x,y)<= b}
=d(T(x_{0},Ty_{0})/d(x_{0},y_{0})<1.
Demontrons v).Soit a,b dans IR^{+} -{0} .Par recurrence ,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y)) sur ExE.
Comme f^{n}(b)--> 0,lorsque n--->l'infini, on peut choisir
un n tel que f^{n}(b)< a ; il suit que, pour
0< a <=d(x,y)<= b,et en tenant compte que ,pour tout n dans
IN, f^{n} est croissante,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y))
= [f^{n}(d(x,y))/d(x,y)]d(x,y)
<= f^{n}(b)/a]d(x,y)
Par le theoreme ci-dessus,T^{n} admet un point fixe unique z,
et de là,z est aussi,un point fixe unique de T.
Exercice.Démontrer directement les résultats du corollaire.
(Pour la bibliograhie ,voir message réferences 2/02/2007).
23 février 2008
Point fixe des applications contractantes
1)Exercice.
Soit (E,d) un espace métriqe compact.
T est une application continue
(ou plus generalement fermée ou à graphe fermé)
de E dans E
i)Montrer par un exemple que T n'a pas
necessairement un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet un point fixe si
T admet une suite de points
fixes approches,c-à-d,il existe une suite
{x_{n}}dans E telle que d(x_{n},Tx_{n})
tend vers 0,lorsque n tend vers l'infini
2.Exercice
A.Soit (E,|.|) un espace de Banach.D est un
sous-ensemble de E , non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante
de D dans D.
i)Montrer,par un exemple, que T n'a pas nécessairement
un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet des points fixes approches.
B.Soit [H,(.,.),I.I] un espace de Hilbert.
D est un sous-ensemble de H,non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante de D dans D.
{u(n)} désigne une suite de points fixes approches de T.
u est la limite faible d'une sous-suite de {u(n)}
Justifier l'existence de u.
iii)Soit v un élément quelconque de H et P est l'opérateur
de projection sur D.Justifier l'existence de P.
On admet que P est une application contractante
de H dans D.
Montrer que:
(u(n)-v-Tu(n)+TP(v),v-u(n))<=0,
quel que soit v dans H.
En deduire que:
(TP(v)-v,v-u)<=0,
quel que soit v dans H.
iv)Considérons un élément quelconque w dans H
et définissons v par:
v=u+tw avec t>0
Montrer que (TP(u)-u,w)<=0.
En déduire que u est un point fixe de T.
v) Montrer que Fix(T)={u dans D:Tu=u}
est un ensemble convexe,borne et ferme.
Remarque.Le théorème du point fixe présenté
dans l'exercice2 ci-dessus,est du a Browder.
On démontre aussi que ce résultat est valable
dans les espaces de Banach uniformément
convexe(Browder et Gohde)et plus généralement
dans les espaces de Banach réflexif à
structure normale(Kirk).Ces quatres articles
ont éte publiés, d'une manière indépendante,
au cours de la meme année 1965;
c'était le point de départ des recherches
importantes,quantitatves et qualitatives,
sur les Applications contractantes et la
théorie du point fixe.Soulignons que la demarche
de Kirk a suscite plus d'interet dans ces recherches.
Pour un apercu sur ces travaux,on peut
consulter,par exemple,les lectures de
Kirk(1981),Goebel-Kirk(1990) et Kirk(1996).
Le dernier papier est consacré aux problèmes
ouverts.
Enfin ,notons que la demonstration du theoreme
de Browder et Browder- Gohde,dans les espaces
de Hilbert et les espaces uniformement convexes ,
est presentee d'une maniere assez
simple avec la notion du centre asymptotique.
(voir le message de 18/12/07 pour des exemples sur
ce sujet.voir le message-références de 2/2/07 pour
les articles cites ci-dessus)
Soit (E,d) un espace métriqe compact.
T est une application continue
(ou plus generalement fermée ou à graphe fermé)
de E dans E
i)Montrer par un exemple que T n'a pas
necessairement un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet un point fixe si
T admet une suite de points
fixes approches,c-à-d,il existe une suite
{x_{n}}dans E telle que d(x_{n},Tx_{n})
tend vers 0,lorsque n tend vers l'infini
2.Exercice
A.Soit (E,|.|) un espace de Banach.D est un
sous-ensemble de E , non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante
de D dans D.
i)Montrer,par un exemple, que T n'a pas nécessairement
un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet des points fixes approches.
B.Soit [H,(.,.),I.I] un espace de Hilbert.
D est un sous-ensemble de H,non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante de D dans D.
{u(n)} désigne une suite de points fixes approches de T.
u est la limite faible d'une sous-suite de {u(n)}
Justifier l'existence de u.
iii)Soit v un élément quelconque de H et P est l'opérateur
de projection sur D.Justifier l'existence de P.
On admet que P est une application contractante
de H dans D.
Montrer que:
(u(n)-v-Tu(n)+TP(v),v-u(n))<=0,
quel que soit v dans H.
En deduire que:
(TP(v)-v,v-u)<=0,
quel que soit v dans H.
iv)Considérons un élément quelconque w dans H
et définissons v par:
v=u+tw avec t>0
Montrer que (TP(u)-u,w)<=0.
En déduire que u est un point fixe de T.
v) Montrer que Fix(T)={u dans D:Tu=u}
est un ensemble convexe,borne et ferme.
Remarque.Le théorème du point fixe présenté
dans l'exercice2 ci-dessus,est du a Browder.
On démontre aussi que ce résultat est valable
dans les espaces de Banach uniformément
convexe(Browder et Gohde)et plus généralement
dans les espaces de Banach réflexif à
structure normale(Kirk).Ces quatres articles
ont éte publiés, d'une manière indépendante,
au cours de la meme année 1965;
c'était le point de départ des recherches
importantes,quantitatves et qualitatives,
sur les Applications contractantes et la
théorie du point fixe.Soulignons que la demarche
de Kirk a suscite plus d'interet dans ces recherches.
Pour un apercu sur ces travaux,on peut
consulter,par exemple,les lectures de
Kirk(1981),Goebel-Kirk(1990) et Kirk(1996).
Le dernier papier est consacré aux problèmes
ouverts.
Enfin ,notons que la demonstration du theoreme
de Browder et Browder- Gohde,dans les espaces
de Hilbert et les espaces uniformement convexes ,
est presentee d'une maniere assez
simple avec la notion du centre asymptotique.
(voir le message de 18/12/07 pour des exemples sur
ce sujet.voir le message-références de 2/2/07 pour
les articles cites ci-dessus)
21 février 2008
Une version du theoreme du point fixe de Banach du type integral
8.Notation On désignera par IN(f,0,a) l'intégrale de f sur
l'intervalle [0,a] dans IR.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
de E dans E verifiant :
Il existe k dans (0,1[ telle que :
IN(f,0,d(Tx,Ty))<=k IN(f,0,d(x,y)) , sur ExE
ou f est une fonction de IR^{+} dans IR^{+},localement sommable et pour tout \epsilon >0 ,
IN(f,0,\epsilon)>0.
Demontrer que T admet un point fixe unique z;et pour
tout x dans E, la suite {T^{n}x} converge vers z.
Comparer ce resultat avec le theoreme du point fixe de
Banach.
(D'après Branciari.Voir message references)
l'intervalle [0,a] dans IR.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
de E dans E verifiant :
Il existe k dans (0,1[ telle que :
IN(f,0,d(Tx,Ty))<=k IN(f,0,d(x,y)) , sur ExE
ou f est une fonction de IR^{+} dans IR^{+},localement sommable et pour tout \epsilon >0 ,
IN(f,0,\epsilon)>0.
Demontrer que T admet un point fixe unique z;et pour
tout x dans E, la suite {T^{n}x} converge vers z.
Comparer ce resultat avec le theoreme du point fixe de
Banach.
(D'après Branciari.Voir message references)
18 décembre 2007
Exemples dans la theorie du point fixe.
Rappel:
Soit (E,d) un espace métrique complet.D est un sous-ensemble
ferme de E.T est une application de D dans D.T est dite:
i) une isométrie si d(Tx,Ty)=d(x,y) sur DxD.
ii)contractante si d(Tx,Ty)<=d(x,y) sur DxD.
iii) contractive si d(Tx,Ty)< d(x,y), x different de y.
Exemples.
I.Applicaions isometriques
Applications qui n'ont pas de point fixe:
1)E=D est un espace de Banach et Tx=x+a (a dans E-{0})
2)Soit l'espace de Banach C(0)=
{x=(x(n)):lim x(n)=0,lorsque n-->l'infini})
muni de la norme habituelle:II(x(n))II=sup Ix(n)I.
B désigne la boule unitée fermée de C(0).
T est une application de B dans B définie par:
T({x(n)})=(1,x(0),x(1)...,x(n)...)
Il est évident que T est une isométrie et
le seul point fixe de T est le vecteur
(1,1,1,...,1,...)qui n'appartient pas à
C(0);mais il appartient a l(infini),l'espace
des suites bornées.
3)Exemple1-Edelstein(1964)
Exercice.
Soit l'espace de Banach C _{0}muni de la norme habituelle.
T est une application define sur C par:
Tx=y ou x={x_{n}} et y={y_{n} }avec
y_{n} =[exp(2i \pi/n !)] x_{n} -(-1)^{n}[exp(2i\pi/n !)-1]
n=1,2,…
i)Verifier que y appartient à C
ii)Montrer que T est une isometrie sur C .
iii)Pour (0)=(0,0,….),montrer que {T ^{k}(0) } est
bornee dans C et que lim T^{k!} (0)=0,
lorsque k--->l'infini .
iv)Montrer que T n'a pas de point fixe dans C .
4.Exemple2-Edelstein(1964)
Exercice.
Soit l'espace des suites l^{2} muni de la norme habituelle :
IxI=I(x_{0} ,x_{1} ,…)I=(Sigma(k=0 à l'infini)Ix_{k}I)^{1/2}
On sait que (l^{2} ,I.I) est un espace de Hilbert.
Soit T une application définie sur l^{2} par :
Tx=y ou y={y_{n} ) avec y_{n}=[exp(2i\pi/n !)] (x_{n} -1)+1
n=1,2,…
i)Montrer que l^{2} est stable par T.
ii)Montrer que T est une isométrie sur l^{2}
iii)Vérifier que :
IT^{k}(0)I^{2} =4 (Sigma (k=1 à l'infini)sin^{2} (\pi k/n !)
En déduire que IT ^{k!}(0)I---> 0,lorsque k--->l'infini ;
et si q_{k} =(1/2)Sigma(j=1 à k) (2jk)!
Alors IT^{q_{k}}(0)I--->l'infini,lorsque k--->l'infini
iii)Montrer que T n'a pas de point fixe dans l^{2}
Remarque.Les deux exemples d'Edelstein ci-dessus
montrent que le resultat,du au meme auteur(voir message 3/6/07 )
n'est pas valable si T est une isométrie.
5. Le contre-exemple de D.Alspach(important)
A la question ouverte suivante:
Soient E un espcace de Banach et K un sous-ensemble de E
non vide convexe et faiblement compact.T:K ---->K une
application contractante.T admet-elle un point fixe?
Alspach a repondu negativement par l'exemple suivant
Exercice.
Notation.I(f,[0,1])=l'integrale de f sur [0,1]
Soient I=[0,1] et E=L^{1} (I) l'espace des fonctions
integrables sur I,muni de la norme habituelle.
On considere l'ensemble:
K={f \in E : I(f,[0,1])=1 ,0<=f<= 2] }
T est une application definie sur K par :
(Tf)(t)= Min {2f(2t),2} , si 0<=t<=1/2]
(Tf)(t)=Max{2f(2t-1)-2,0}, si 1/2< t<=1]
Montrer que:
i) K est convexe et faiblement compact.
ii) K est stable par T.
iii)T est une isometrie.
iv)T n'a pas de point fixe dans K.
La demonstration n'est pas evidente.Voir,par exemple,
[Geobel-Kirk](Message References 2/02/2007)
II.Applications contractantes.
i)Applications contractantes qui admettent des points fixes:
6)E=IR et T=sin .
T est une application contractante(à vérifier)
et 0 est un point fixe unique de T.(Justifier
l'existence du point fixe, en prenant D=[-1,1].
Demontrer ensuite que ce point fixe est unique).
7)L'espace C(0) et la boule unitee fermee B, sont
définies dans l'exemple 2).
Soit T une application de B dans B définie par:
T({x(n)})=(x(0),1-Ix(0)I,x(1)...,x(n)...)
Il est evident que T est contractante(à vérifier).
Comme lim x(n)=0,et si x=Tx,alors x(1)=x(2)=...=0.
Il suit que Ix(0)I=1;et Fix(T)={e(1),-e(1)
ou e(1)=(1,0,0,...,0,...)
Fix(T) est discontinue.Remarquer que l'espace C(0),muni
de la norme habituelle,n'est pas strictement convexe.
(Voir le message de 23/2/08)
ii)Applications contractantes qui n'admettent pas de points fixes:
8)E=IR et D=[-2,-1]U[1,2].T est une application de
D dans D,definie par:
Tx=1,si x appartient à[-2,-1]
=-1,si x appartient à[1,2]
Il est evident que T est contractante et n'admet pas
un point fixe.On remarque que le domaine D est ferme,
borne et non convexe.
III)Applications contractives
Applications contracives qui n'admettent pas de points fixes:
9)E=IR,D=IR^{+}et Tx=\sqrt{x^{2}+1}
10)E=D=IR et Tx=Log(1+exp(x))
11)E=IR , D=IR^{+} et Tx=x+1/(x+1)
12)E=C([0,1],IR) est l'espace des fonctions continues
de[0,1] dans IR muni de la norme sup:
|x|=sup|x(t)|
on sait que (E,|.|) est un espace de Banach.Soit
D={x\in E: 0=x(0)<= x(t)<= x(1)=1}.Alors D est
un ensemble convexe borne et ferme(à vérifier).
Soit T une application de D dans D
définie par Tx(t)= t x(t).Il est facile de
vérifier que T est contractive ;le seul point
fixe de T est la fonction discontinue x(t)=0
pour 0<= t<1 et x(1)=1.
T n'a pas de point fixe dans D.
13)Exercice
Soit E un ensemble denombrable dont les points sont
notes a(n),n=1,2,....On munit E de la distance definie par:
d(a(p),a(p))=0 et d(a(p),a(q))=1+(1/p)+(1/q)
si p est different de q.
i)Verifier que d est une distance sur E et que (E,d)
est complet.
ii)Soit T l'application de E dans E definie par
T(a(p))=a(p+1).
Montrer que T est contractive et Fix(T) est vide.
14)Exercice.
Soit B la boule unite ferme de l'espace des suites C(0)
(voir l'exemple 2).T est une applicaction de C(0) dans
C(0)telle que T(e(n))=(1-2^{-(n+1)}e(n+1),n>=0,où {e(n)}
est la base canonique de C(0).Soit
U(x)=1/2(1+IIxII)e(0)+T(x).
Montrer que U est contractive de B dans B et Fix(U) est vide.
IV)Applications strictement contractantes.
15)Exercice.
Montrer que la fonction cos est strictement
contractante de [-1,1] dans [-1,1].Calculer
le point fixe.
16)Soit la fonction Tx=x/2 de ]0,1] dans ]0,1].Il
est evident que T est strictement contractante
mais elle n'a pas de point fixe;le domaine n'est pas
ferme.
v)Applications du type compact(ou alpha-compact).
17)soit la fonction x(t)=t^{2} de [0,1] dans [0,1].
Fix(x)={0,1}
18)soit la fonction x(t)=t ItI de [-1,1] dans [-1,1].
Fix(x)={-1,0,1}
19)Soit (E,I.I) un espace de Banach.B designe la
boule unite fermee.
T est une application de B dans B definie par:
T(x)=xIxI.
Fix(T)={0}U {x: IxI=1}.
Remarque.
Le theoreme de Brouwer explique l'existence
des points fixes dans les exemples 15) et 16);par contre,
le meme theoreme explique l'existence des points fixes,
dans l'exemple 17),lorsque E est de dimension finie.
On constate que,dans ces exemples,l'unicite du point fixe
n'est pas assuree.
20.Soient IR^(n) l'espace euclidien et S
la sphere(={x dans IR^(n):IxI=1}).Soit l'application T
de S dans S definie par Tx=-x;alors le point fixe possible
de T est 0 n'appartenant pas à S.
(S est non convexe).
Soit (E,d) un espace métrique complet.D est un sous-ensemble
ferme de E.T est une application de D dans D.T est dite:
i) une isométrie si d(Tx,Ty)=d(x,y) sur DxD.
ii)contractante si d(Tx,Ty)<=d(x,y) sur DxD.
iii) contractive si d(Tx,Ty)< d(x,y), x different de y.
Exemples.
I.Applicaions isometriques
Applications qui n'ont pas de point fixe:
1)E=D est un espace de Banach et Tx=x+a (a dans E-{0})
2)Soit l'espace de Banach C(0)=
{x=(x(n)):lim x(n)=0,lorsque n-->l'infini})
muni de la norme habituelle:II(x(n))II=sup Ix(n)I.
B désigne la boule unitée fermée de C(0).
T est une application de B dans B définie par:
T({x(n)})=(1,x(0),x(1)...,x(n)...)
Il est évident que T est une isométrie et
le seul point fixe de T est le vecteur
(1,1,1,...,1,...)qui n'appartient pas à
C(0);mais il appartient a l(infini),l'espace
des suites bornées.
3)Exemple1-Edelstein(1964)
Exercice.
Soit l'espace de Banach C _{0}muni de la norme habituelle.
T est une application define sur C par:
Tx=y ou x={x_{n}} et y={y_{n} }avec
y_{n} =[exp(2i \pi/n !)] x_{n} -(-1)^{n}[exp(2i\pi/n !)-1]
n=1,2,…
i)Verifier que y appartient à C
ii)Montrer que T est une isometrie sur C .
iii)Pour (0)=(0,0,….),montrer que {T ^{k}(0) } est
bornee dans C et que lim T^{k!} (0)=0,
lorsque k--->l'infini .
iv)Montrer que T n'a pas de point fixe dans C .
4.Exemple2-Edelstein(1964)
Exercice.
Soit l'espace des suites l^{2} muni de la norme habituelle :
IxI=I(x_{0} ,x_{1} ,…)I=(Sigma(k=0 à l'infini)Ix_{k}I)^{1/2}
On sait que (l^{2} ,I.I) est un espace de Hilbert.
Soit T une application définie sur l^{2} par :
Tx=y ou y={y_{n} ) avec y_{n}=[exp(2i\pi/n !)] (x_{n} -1)+1
n=1,2,…
i)Montrer que l^{2} est stable par T.
ii)Montrer que T est une isométrie sur l^{2}
iii)Vérifier que :
IT^{k}(0)I^{2} =4 (Sigma (k=1 à l'infini)sin^{2} (\pi k/n !)
En déduire que IT ^{k!}(0)I---> 0,lorsque k--->l'infini ;
et si q_{k} =(1/2)Sigma(j=1 à k) (2jk)!
Alors IT^{q_{k}}(0)I--->l'infini,lorsque k--->l'infini
iii)Montrer que T n'a pas de point fixe dans l^{2}
Remarque.Les deux exemples d'Edelstein ci-dessus
montrent que le resultat,du au meme auteur(voir message 3/6/07 )
n'est pas valable si T est une isométrie.
5. Le contre-exemple de D.Alspach(important)
A la question ouverte suivante:
Soient E un espcace de Banach et K un sous-ensemble de E
non vide convexe et faiblement compact.T:K ---->K une
application contractante.T admet-elle un point fixe?
Alspach a repondu negativement par l'exemple suivant
Exercice.
Notation.I(f,[0,1])=l'integrale de f sur [0,1]
Soient I=[0,1] et E=L^{1} (I) l'espace des fonctions
integrables sur I,muni de la norme habituelle.
On considere l'ensemble:
K={f \in E : I(f,[0,1])=1 ,0<=f<= 2] }
T est une application definie sur K par :
(Tf)(t)= Min {2f(2t),2} , si 0<=t<=1/2]
(Tf)(t)=Max{2f(2t-1)-2,0}, si 1/2< t<=1]
Montrer que:
i) K est convexe et faiblement compact.
ii) K est stable par T.
iii)T est une isometrie.
iv)T n'a pas de point fixe dans K.
La demonstration n'est pas evidente.Voir,par exemple,
[Geobel-Kirk](Message References 2/02/2007)
II.Applications contractantes.
i)Applications contractantes qui admettent des points fixes:
6)E=IR et T=sin .
T est une application contractante(à vérifier)
et 0 est un point fixe unique de T.(Justifier
l'existence du point fixe, en prenant D=[-1,1].
Demontrer ensuite que ce point fixe est unique).
7)L'espace C(0) et la boule unitee fermee B, sont
définies dans l'exemple 2).
Soit T une application de B dans B définie par:
T({x(n)})=(x(0),1-Ix(0)I,x(1)...,x(n)...)
Il est evident que T est contractante(à vérifier).
Comme lim x(n)=0,et si x=Tx,alors x(1)=x(2)=...=0.
Il suit que Ix(0)I=1;et Fix(T)={e(1),-e(1)
ou e(1)=(1,0,0,...,0,...)
Fix(T) est discontinue.Remarquer que l'espace C(0),muni
de la norme habituelle,n'est pas strictement convexe.
(Voir le message de 23/2/08)
ii)Applications contractantes qui n'admettent pas de points fixes:
8)E=IR et D=[-2,-1]U[1,2].T est une application de
D dans D,definie par:
Tx=1,si x appartient à[-2,-1]
=-1,si x appartient à[1,2]
Il est evident que T est contractante et n'admet pas
un point fixe.On remarque que le domaine D est ferme,
borne et non convexe.
III)Applications contractives
Applications contracives qui n'admettent pas de points fixes:
9)E=IR,D=IR^{+}et Tx=\sqrt{x^{2}+1}
10)E=D=IR et Tx=Log(1+exp(x))
11)E=IR , D=IR^{+} et Tx=x+1/(x+1)
12)E=C([0,1],IR) est l'espace des fonctions continues
de[0,1] dans IR muni de la norme sup:
|x|=sup|x(t)|
on sait que (E,|.|) est un espace de Banach.Soit
D={x\in E: 0=x(0)<= x(t)<= x(1)=1}.Alors D est
un ensemble convexe borne et ferme(à vérifier).
Soit T une application de D dans D
définie par Tx(t)= t x(t).Il est facile de
vérifier que T est contractive ;le seul point
fixe de T est la fonction discontinue x(t)=0
pour 0<= t<1 et x(1)=1.
T n'a pas de point fixe dans D.
13)Exercice
Soit E un ensemble denombrable dont les points sont
notes a(n),n=1,2,....On munit E de la distance definie par:
d(a(p),a(p))=0 et d(a(p),a(q))=1+(1/p)+(1/q)
si p est different de q.
i)Verifier que d est une distance sur E et que (E,d)
est complet.
ii)Soit T l'application de E dans E definie par
T(a(p))=a(p+1).
Montrer que T est contractive et Fix(T) est vide.
14)Exercice.
Soit B la boule unite ferme de l'espace des suites C(0)
(voir l'exemple 2).T est une applicaction de C(0) dans
C(0)telle que T(e(n))=(1-2^{-(n+1)}e(n+1),n>=0,où {e(n)}
est la base canonique de C(0).Soit
U(x)=1/2(1+IIxII)e(0)+T(x).
Montrer que U est contractive de B dans B et Fix(U) est vide.
IV)Applications strictement contractantes.
15)Exercice.
Montrer que la fonction cos est strictement
contractante de [-1,1] dans [-1,1].Calculer
le point fixe.
16)Soit la fonction Tx=x/2 de ]0,1] dans ]0,1].Il
est evident que T est strictement contractante
mais elle n'a pas de point fixe;le domaine n'est pas
ferme.
v)Applications du type compact(ou alpha-compact).
17)soit la fonction x(t)=t^{2} de [0,1] dans [0,1].
Fix(x)={0,1}
18)soit la fonction x(t)=t ItI de [-1,1] dans [-1,1].
Fix(x)={-1,0,1}
19)Soit (E,I.I) un espace de Banach.B designe la
boule unite fermee.
T est une application de B dans B definie par:
T(x)=xIxI.
Fix(T)={0}U {x: IxI=1}.
Remarque.
Le theoreme de Brouwer explique l'existence
des points fixes dans les exemples 15) et 16);par contre,
le meme theoreme explique l'existence des points fixes,
dans l'exemple 17),lorsque E est de dimension finie.
On constate que,dans ces exemples,l'unicite du point fixe
n'est pas assuree.
20.Soient IR^(n) l'espace euclidien et S
la sphere(={x dans IR^(n):IxI=1}).Soit l'application T
de S dans S definie par Tx=-x;alors le point fixe possible
de T est 0 n'appartenant pas à S.
(S est non convexe).
25 novembre 2007
Comparaison entre les theoremes du point fixe de Brouwer et Banach dans la droite reelle
L'exercice suivant montre que le principe de
contraction de Banach, sur la droite réelle ,est
une conséquence du théorème du point fixe de Brouwer
au niveau de l'existence d'un point fixe et non l'unicité.
Exercice.
i)Soit T une application continue de [a,b] dans [a,b];
[a,b] désigne un intervalle ferme borne dans IR.
Démontrer que T admet un point fixe.Montrer ,par
un exemple,que le point fixe n'est pas nécessairement unique.
(Théoreme du point fixe de Brouwer dans IR)
ii)Soit T une application strictement contractante de IR
dans IR.Démontrer,a l'aide de i),que T admet un point fixe
unique.
(Indication:Montrer que pour tout x(0),il existe un r>0 tel
que l'intervalle [x(0)-r,x(0)+r] est stable par T )
Remarque.L'exercice précédent est étendu ,sans difficultés,
aux espaces de Banach de dimension finie ou infinie,
en utilisant le théorème du point fixe de Brouwer ou le
théorème du point fixe de Darbo.
contraction de Banach, sur la droite réelle ,est
une conséquence du théorème du point fixe de Brouwer
au niveau de l'existence d'un point fixe et non l'unicité.
Exercice.
i)Soit T une application continue de [a,b] dans [a,b];
[a,b] désigne un intervalle ferme borne dans IR.
Démontrer que T admet un point fixe.Montrer ,par
un exemple,que le point fixe n'est pas nécessairement unique.
(Théoreme du point fixe de Brouwer dans IR)
ii)Soit T une application strictement contractante de IR
dans IR.Démontrer,a l'aide de i),que T admet un point fixe
unique.
(Indication:Montrer que pour tout x(0),il existe un r>0 tel
que l'intervalle [x(0)-r,x(0)+r] est stable par T )
Remarque.L'exercice précédent est étendu ,sans difficultés,
aux espaces de Banach de dimension finie ou infinie,
en utilisant le théorème du point fixe de Brouwer ou le
théorème du point fixe de Darbo.
11 novembre 2007
Geometrie de fractal et le theoreme du point fixe de Banach
Introduction.
Soit (E,d) un espace métrique complet.Pbf(E) désigne
toutes les parties bornées et fermées de E.K(E) désigne toutes
les parties compactes de E.On définit sur Pbf(E) la distance
de Hausdorff:
Pour A,B dans Pbf(E),D(A,B)=max( d'(B,A),d'(A,B))
ou d'(B,A)=sup {d(x,A),x dans B} et d'(A,B)=sup {d(x,B),x dans A};
d(x,A)(Resp.d(x,B))dénote la distance de x à A(Resp. B)
On démontre que (Pbf(E),D) et (K(E),D) sont des espaces
métriques complets.
Exercice.
(E,d) désigne un espace métrique complet.Soit un système de
fonctions itérées(ou ISF) sur E,c-à-d,un ensemble
d'applications{f_{i}}(1<=i<=n),telle que chaque f_{i} est
une application k_{i}-strictement contractante de E dans E.
On définit une application F sur K(E) par:
F(A)=U f_{i}(A).
1<=i<=n
i)Vérifier que K(E) est stable par F.
ii)Démontrer que F est k-strictement contractante,ou
k=max(k_{i},i=1,2,...n), de (K(E),D) dans (K(E),D)
En déduire qu'il existe un C unique dans K(E)(appelé Attracteur de l'ISF)
tel que :
C= U f_{i}(C).
1<=i<=n
C est un fractal.
iii)Montrer que pour tout x dans C,F^{p}x converge vers C dans(K(E),D).
iv)Exemples.
a) dans la droite réelle.
Soient f_{1} et f_{2} deux applications de IR dans IR définies par:
f_{1}(x)=(1/3)x et f_{2}(x)=(1/3)x+2/3.
On prend comme valeur initiale C_{0}=[0,1];vérifier que
le point fixe de F,par les itérations F^{n}( C_{0}),est
l'ensemble de Cantor.
b) dans le plan.
Rediger l'exemple précédent dans le plan,et dessiner
les trois premières itérations C_{0},C_{1} et C_{2}.
Soit (E,d) un espace métrique complet.Pbf(E) désigne
toutes les parties bornées et fermées de E.K(E) désigne toutes
les parties compactes de E.On définit sur Pbf(E) la distance
de Hausdorff:
Pour A,B dans Pbf(E),D(A,B)=max( d'(B,A),d'(A,B))
ou d'(B,A)=sup {d(x,A),x dans B} et d'(A,B)=sup {d(x,B),x dans A};
d(x,A)(Resp.d(x,B))dénote la distance de x à A(Resp. B)
On démontre que (Pbf(E),D) et (K(E),D) sont des espaces
métriques complets.
Exercice.
(E,d) désigne un espace métrique complet.Soit un système de
fonctions itérées(ou ISF) sur E,c-à-d,un ensemble
d'applications{f_{i}}(1<=i<=n),telle que chaque f_{i} est
une application k_{i}-strictement contractante de E dans E.
On définit une application F sur K(E) par:
F(A)=U f_{i}(A).
1<=i<=n
i)Vérifier que K(E) est stable par F.
ii)Démontrer que F est k-strictement contractante,ou
k=max(k_{i},i=1,2,...n), de (K(E),D) dans (K(E),D)
En déduire qu'il existe un C unique dans K(E)(appelé Attracteur de l'ISF)
tel que :
C= U f_{i}(C).
1<=i<=n
C est un fractal.
iii)Montrer que pour tout x dans C,F^{p}x converge vers C dans(K(E),D).
iv)Exemples.
a) dans la droite réelle.
Soient f_{1} et f_{2} deux applications de IR dans IR définies par:
f_{1}(x)=(1/3)x et f_{2}(x)=(1/3)x+2/3.
On prend comme valeur initiale C_{0}=[0,1];vérifier que
le point fixe de F,par les itérations F^{n}( C_{0}),est
l'ensemble de Cantor.
b) dans le plan.
Rediger l'exemple précédent dans le plan,et dessiner
les trois premières itérations C_{0},C_{1} et C_{2}.
07 novembre 2007
Solution globale(sur IR) des équations différéntielles du type Lipschitz.
Exercice.
1.Question préliminaire.
Soit (E,I.I) un espace de Banach;CB=C(IR,E) désigne
l'espace des fonctions continues et bornées sur IR et
à valeurs dans E.On sait que CB,muni de la norme
IIxII=sup{Ix(t)I,t dans IR},
est de Banach.Soit c > 0 et considérons l'espace:
CB'=C'(IR,E)
={x:IR--->E ,continue et sup(exp(-cItI)Ix(t)I ,t dans IR) est fini}
oû ItI dénote la valeur absolue de t
Démontrer que CB' ,muni de la norme:
IIIxIII= sup{exp(-cItI)Ix(t)I, t dans IR}
est de Banach et que l'espace CB s'injecte continuement et strictement dans CB'.
2.Soit f une application lipschitzienne de E dans E,c-à-d,:
Il existe k > 0 tel que If(x)-f(y)I<= kIx-yI sur ExE.
Considérons le problème de Cauchy:
x'=f(x) (1) x(0)=x_{0} appartient à E (2).
Pour x dans CB' et t dans IR,soit l'application:
Tx(t)=x_{0}+ Intégrale (0 à t)f(x(s))ds.
i)Montrer que CB' est stable par T.
ii)On prend c>k.Montrer que T est strictement contractante de CB' dans CB'.
En déduire que le problème de Cauchy (1)-(2) admet une
solution unique dans CB'.
1.Question préliminaire.
Soit (E,I.I) un espace de Banach;CB=C(IR,E) désigne
l'espace des fonctions continues et bornées sur IR et
à valeurs dans E.On sait que CB,muni de la norme
IIxII=sup{Ix(t)I,t dans IR},
est de Banach.Soit c > 0 et considérons l'espace:
CB'=C'(IR,E)
={x:IR--->E ,continue et sup(exp(-cItI)Ix(t)I ,t dans IR) est fini}
oû ItI dénote la valeur absolue de t
Démontrer que CB' ,muni de la norme:
IIIxIII= sup{exp(-cItI)Ix(t)I, t dans IR}
est de Banach et que l'espace CB s'injecte continuement et strictement dans CB'.
2.Soit f une application lipschitzienne de E dans E,c-à-d,:
Il existe k > 0 tel que If(x)-f(y)I<= kIx-yI sur ExE.
Considérons le problème de Cauchy:
x'=f(x) (1) x(0)=x_{0} appartient à E (2).
Pour x dans CB' et t dans IR,soit l'application:
Tx(t)=x_{0}+ Intégrale (0 à t)f(x(s))ds.
i)Montrer que CB' est stable par T.
ii)On prend c>k.Montrer que T est strictement contractante de CB' dans CB'.
En déduire que le problème de Cauchy (1)-(2) admet une
solution unique dans CB'.
22 octobre 2007
Equations Integrales( Differentielles) du type Lipschitz et iterations de Picard.
Exercice
On reprend le meme cadre du theoreme1
dans le message du 28/11/2006
Soit (E ,I.I) un espace de Banach reel.
C designe l'espace des fonctions continues
definies sur [0,T]a valeurs dans E.
l'espace C est muni par la norme
sup, notee II.II
Soit K une application continue de [0,T]x[0,T)xE
dans E qui satisfait la condition de Lipschitz:
Il existe L>0 : IK(t,s,x)-K(t,s,y)I<= LIx-yI
pour tout (t,s) dans [0,T]x[0,T],et x,y dans
E. On defini la meme application S
sur C (voir la démonstration du theoreme1) par :
S(x)(t)= f(t)+\int_{0}^{t}K(t,s,x(s))ds;
. ou f est un element fixe dans C et x dans C
i)Verifier que C est stable par S.
ii)pour x,y dans C,montrer que:
II(S^{n}x)-(S^{n}y)II<= [(LT)^{n}/n!] IIx-yII
ii)En deduire que S admet un point fixe unique z dans C.
iii)Montrer que pour chaque x dans C,on a:
IIS^{n}x-zII<=R_{n}ISx-zI
ou R_{n) est une constante à determiner.
iv) Chercher les avantages de cet approche.
(Comparer avec le theoreme1 )
Preuve:
i)evident
ii)Demonstration par recurrence:
pour n=1,c'est évident.Supposons le résultat est
vrai a l'ordre n;alors:
I(S^{n+1}x)(t)-(S^{n+1}y)(t)I
<=\int_{0}^{t} IK(t,s,(S^{n}x)(s))-K(t,s,(S^{n}y)(s))I ds
<= L\int_{0}^{t} I(Sx)(s)-(Sy)(s)Ids
<= \int(L^{n+1} s^{n})/n!)Ix(s)-y(s)I ds
= (Lt)^{n+1}/(n+1)! IIx-yII
En prenant le sup sur [0,T],on obtient:
IIS^{n+1}x-S^{n+1}yII<= (LT)^{n+1}/(n+1)! IIx-yII (*)
ii)En tenant compte de l'inegalite precedente(*),appliquer
l'assertion i)ou l'assertion ii) de l'exercice du message
20/10/2007.
iii)Pour x quelconque dans C,on a:
IIS^{n}x-zII<=sigma(i=0 à l'infini)IIS^{n+i}x-S^{n+i+1}xII
<=R_{n} IIz-SxII
ou R_{n}=Sigma(i=0 à l'infini)[(LT)^{n+i}/(n+i)!]
c'est le reste du developpement en serie de exp(LT).
iv)laisse au lecteur.
(
On reprend le meme cadre du theoreme1
dans le message du 28/11/2006
Soit (E ,I.I) un espace de Banach reel.
C designe l'espace des fonctions continues
definies sur [0,T]a valeurs dans E.
l'espace C est muni par la norme
sup, notee II.II
Soit K une application continue de [0,T]x[0,T)xE
dans E qui satisfait la condition de Lipschitz:
Il existe L>0 : IK(t,s,x)-K(t,s,y)I<= LIx-yI
pour tout (t,s) dans [0,T]x[0,T],et x,y dans
E. On defini la meme application S
sur C (voir la démonstration du theoreme1) par :
S(x)(t)= f(t)+\int_{0}^{t}K(t,s,x(s))ds;
. ou f est un element fixe dans C et x dans C
i)Verifier que C est stable par S.
ii)pour x,y dans C,montrer que:
II(S^{n}x)-(S^{n}y)II<= [(LT)^{n}/n!] IIx-yII
ii)En deduire que S admet un point fixe unique z dans C.
iii)Montrer que pour chaque x dans C,on a:
IIS^{n}x-zII<=R_{n}ISx-zI
ou R_{n) est une constante à determiner.
iv) Chercher les avantages de cet approche.
(Comparer avec le theoreme1 )
Preuve:
i)evident
ii)Demonstration par recurrence:
pour n=1,c'est évident.Supposons le résultat est
vrai a l'ordre n;alors:
I(S^{n+1}x)(t)-(S^{n+1}y)(t)I
<=\int_{0}^{t} IK(t,s,(S^{n}x)(s))-K(t,s,(S^{n}y)(s))I ds
<= L\int_{0}^{t} I(Sx)(s)-(Sy)(s)Ids
<= \int(L^{n+1} s^{n})/n!)Ix(s)-y(s)I ds
= (Lt)^{n+1}/(n+1)! IIx-yII
En prenant le sup sur [0,T],on obtient:
IIS^{n+1}x-S^{n+1}yII<= (LT)^{n+1}/(n+1)! IIx-yII (*)
ii)En tenant compte de l'inegalite precedente(*),appliquer
l'assertion i)ou l'assertion ii) de l'exercice du message
20/10/2007.
iii)Pour x quelconque dans C,on a:
IIS^{n}x-zII<=sigma(i=0 à l'infini)IIS^{n+i}x-S^{n+i+1}xII
<=R_{n} IIz-SxII
ou R_{n}=Sigma(i=0 à l'infini)[(LT)^{n+i}/(n+i)!]
c'est le reste du developpement en serie de exp(LT).
iv)laisse au lecteur.
(
21 septembre 2007
Le theoreme du point fixe de Banach et le domaine invariant(version modulaire)
L'exercice suivant propose une version modulaire(partielle)
du resultat ,bien connu dans les espaces de Banach,
concernant le principe de contraction et le domaine d'invariance.
(voir le message du 29/3/07)
Exercice.
Soit (E,rho) un espace modulaire complet.On suppose que
rho(x-y) est fini sur ExE. T est une application fortement
contractante de E dans E,c-à-d, il existe des constantes c et k telles que
c> 1 , k dans ]0,1[ et
rho(c(Tx-Ty))\leq k rho(x-y) sur ExE.
1) Demontrer que I-T est bijective de E sur E.
2)On suppose de plus que le modulaire
rho verifie la condition delta2.Demontrer que
T est un homeomorphisme de E sur E.
Preuve:
1) Soit l'application S de E dans E,definie par:
Sx=Tx+y,ou y est un element donné dans E.Montrons
que S admet un point fixe unique.En effet,
rho(c(Sx-Sy))=rho(c(Tx-Ty))\leq k rho(x-y)
sur ExE;alors S admet un point fixe
unique(voir Ait taleb-Hanebaly.references.Message 2/2/07))et par
consequent,I-T est inversible de E sur E.
2)Montrons que I-T est rho-continue;en effet,
soit {x(n)} une suite rho-convergente vers x.
posons y(n)=x(n)-Tx(n) et y=x-Tx;et soit c' le
conjugue de c[(1/c)+(1/c')=1]alors:
rho(y(n)-y)=rho((c'/c')(x(n)-x)+(c/c)(Tx-Tx(n))
\leq rho(c'(x(n)-x))+k rho(x(n)-x),
Par dlta2,rho(c'(x(n)-x)) tend vers 0,lorsque n
tend vers l'infini,donc,y(n) tend vers y.
Montrons que (I-T)^{-1} est continue;en effet:
soit {x(n)} une suite rho-convergente vers x.
Posons y(n)=(I-T)^{-1}x(n) et y=(I-T)^{-1}x,donc,
x(n)=y(n)-Ty(n) et x=y-Ty;dela:
rho(y(n)-y)=rho((c'/c')(x(n)-x)+(c/c)(Ty(n)-Ty)))
\leq rho (c'(x(n)-x))+k rho (y(n)-y)
ce qui entraine que:
rho (y(n)-y)\leq (1/1-k) rho(c'(x(n)-x))
Par delta2,le second membre de l'inegalite ci-dessus
tend vers 0,lorsque n tend vers l'infini et y(n) est
rho-convergente vers y,donc, (I-T)^{-1}est rho-continue.
du resultat ,bien connu dans les espaces de Banach,
concernant le principe de contraction et le domaine d'invariance.
(voir le message du 29/3/07)
Exercice.
Soit (E,rho) un espace modulaire complet.On suppose que
rho(x-y) est fini sur ExE. T est une application fortement
contractante de E dans E,c-à-d, il existe des constantes c et k telles que
c> 1 , k dans ]0,1[ et
rho(c(Tx-Ty))\leq k rho(x-y) sur ExE.
1) Demontrer que I-T est bijective de E sur E.
2)On suppose de plus que le modulaire
rho verifie la condition delta2.Demontrer que
T est un homeomorphisme de E sur E.
Preuve:
1) Soit l'application S de E dans E,definie par:
Sx=Tx+y,ou y est un element donné dans E.Montrons
que S admet un point fixe unique.En effet,
rho(c(Sx-Sy))=rho(c(Tx-Ty))\leq k rho(x-y)
sur ExE;alors S admet un point fixe
unique(voir Ait taleb-Hanebaly.references.Message 2/2/07))et par
consequent,I-T est inversible de E sur E.
2)Montrons que I-T est rho-continue;en effet,
soit {x(n)} une suite rho-convergente vers x.
posons y(n)=x(n)-Tx(n) et y=x-Tx;et soit c' le
conjugue de c[(1/c)+(1/c')=1]alors:
rho(y(n)-y)=rho((c'/c')(x(n)-x)+(c/c)(Tx-Tx(n))
\leq rho(c'(x(n)-x))+k rho(x(n)-x),
Par dlta2,rho(c'(x(n)-x)) tend vers 0,lorsque n
tend vers l'infini,donc,y(n) tend vers y.
Montrons que (I-T)^{-1} est continue;en effet:
soit {x(n)} une suite rho-convergente vers x.
Posons y(n)=(I-T)^{-1}x(n) et y=(I-T)^{-1}x,donc,
x(n)=y(n)-Ty(n) et x=y-Ty;dela:
rho(y(n)-y)=rho((c'/c')(x(n)-x)+(c/c)(Ty(n)-Ty)))
\leq rho (c'(x(n)-x))+k rho (y(n)-y)
ce qui entraine que:
rho (y(n)-y)\leq (1/1-k) rho(c'(x(n)-x))
Par delta2,le second membre de l'inegalite ci-dessus
tend vers 0,lorsque n tend vers l'infini et y(n) est
rho-convergente vers y,donc, (I-T)^{-1}est rho-continue.
03 juin 2007
Version modulaire du theoreme du point fixe d'Edelstein.
Introduction:
Rappelons le theoreme du point fixe d'Edelstein(1962)
(cadre metrique):
Theoreme.
Soit(E,d)un espace metrique complet.T est une application
contractive de E dans E.On suppose q'il existe un x dans E
tel que la suite {T^{n}x}possede une sous-suite convergente
vers z.Alors, z est un point fixe unique de T.
Le resultat suivant propose une version modulaire de ce
resultat.Cette formulation a ete introduite dans la these
d'Ait taleb(1996). voir message references.
Exercice.
Soit E(rho) un espace modulaire,ou rho verifie la propriete
de Fatou.K est un sous-ensemble rho-compact de E(rho).T est
une application de K dans K telle que :
rho(Tx-Ty)< rho(x-y) pour tout (x,y) dans KxK avec x different de y
Montrer qu'il existe un z dans K tel que inf{rho(x-Tx);x dans K}
=rho(z-Tz).En deduire que Tz=z.
Preuve:
Soit a=inf{rho(x-Tx);x dans K};alors,il existe une suite minimisante
{x(n)}dans K telle que rho(x(n)-Tx(n))--->a.K etant rho-compact,on peut
extraire de {x(n)} une sous-suite,notee encore {x(n)},rho-convergente
vers z dans K;comme T est contractive, donc,Tx(n)converge
vers Tz.La propriete de Fatou,donne:
rho(z-Tz)<=liminf rho(x(n)-Tx(n))=a.
D'autre part, a<= rho(Tz-T^{2}z)< rho(z-Tz)<=a;
ce qui entraine que a=0 et Tz=z.
Rappelons le theoreme du point fixe d'Edelstein(1962)
(cadre metrique):
Theoreme.
Soit(E,d)un espace metrique complet.T est une application
contractive de E dans E.On suppose q'il existe un x dans E
tel que la suite {T^{n}x}possede une sous-suite convergente
vers z.Alors, z est un point fixe unique de T.
Le resultat suivant propose une version modulaire de ce
resultat.Cette formulation a ete introduite dans la these
d'Ait taleb(1996). voir message references.
Exercice.
Soit E(rho) un espace modulaire,ou rho verifie la propriete
de Fatou.K est un sous-ensemble rho-compact de E(rho).T est
une application de K dans K telle que :
rho(Tx-Ty)< rho(x-y) pour tout (x,y) dans KxK avec x different de y
Montrer qu'il existe un z dans K tel que inf{rho(x-Tx);x dans K}
=rho(z-Tz).En deduire que Tz=z.
Preuve:
Soit a=inf{rho(x-Tx);x dans K};alors,il existe une suite minimisante
{x(n)}dans K telle que rho(x(n)-Tx(n))--->a.K etant rho-compact,on peut
extraire de {x(n)} une sous-suite,notee encore {x(n)},rho-convergente
vers z dans K;comme T est contractive, donc,Tx(n)converge
vers Tz.La propriete de Fatou,donne:
rho(z-Tz)<=liminf rho(x(n)-Tx(n))=a.
D'autre part, a<= rho(Tz-T^{2}z)< rho(z-Tz)<=a;
ce qui entraine que a=0 et Tz=z.
29 avril 2007
Synthese entre les theoreme du point fixe de Banach et Kannan(version modulaire)
Le resultat suivant propose une version modulaire d'une
synthese entre les theoremes du point fixe de Banach et
Kannan(voir message 10/9/06).
Theoreme.
Soit E_{rho} un espace modulaire complet,ou le mdulaire
rho verifie la condition delta2. D est un sous-ensemble
rho-ferme de E_{rho}.T est une application (non
necessairement rho-continue) de D dans D verifiant:
Il existe deux constantes :c>1 et k dans (0,1) telles que
rho(c(Tx-Ty))<= k max(rho(x-y),rho(x-Tx),rho(y-Ty)) sur DxD (*)
Alors, T admet un point fixe.
synthese entre les theoremes du point fixe de Banach et
Kannan(voir message 10/9/06).
Theoreme.
Soit E_{rho} un espace modulaire complet,ou le mdulaire
rho verifie la condition delta2. D est un sous-ensemble
rho-ferme de E_{rho}.T est une application (non
necessairement rho-continue) de D dans D verifiant:
Il existe deux constantes :c>1 et k dans (0,1) telles que
rho(c(Tx-Ty))<= k max(rho(x-y),rho(x-Tx),rho(y-Ty)) sur DxD (*)
Alors, T admet un point fixe.
09 avril 2007
Minimisation des fonctions convexes.
On peut citer deux réponses,bien connues,
sur la minimisation des fonctions convexes:
La première. On rappelle la formulation suivante
( peut-etre plus pratique):
Theoreme.
Soit (E,I.I) un espace de Banach reflexif.
A est un sous-ensemble non vide, convexe et ferme de E ;
f:A ----]-\infty,\infty ]est une fonction
convexe,semi-continue--inferieuremet, non-
-identitiquement egal à \infty et telle que:
lim f(x)=\infty
IxI--> \infty
Alors f admet un minimum sur A.
Comme exemple simple f(x)=Ix-aI.(a dans E)
Pour la demonstration de ce resultat,voir
H.Brezis(References 2/2/2007).
La deuxieme.Le resultat suivant generalise un
resulat bien connu, dans la droite
reelle:
Theoreme.
Soit E un espace de Banach quelconque.f est une application convexe
de E dans IR.On suppose qu'il existe un z dans E tel que
d_{+}f(z)=0.
(d_{+}f(z).x=lim [f(z+hx)-f(z)]/h ,
h -->0^{+}
avec z,x dans E et h dans IR)
Alors , f admet un minimum en z.
pour des informations sur d_{+}f(z),
voir R.H.Martin(References 2/2/2007).
Ensuite,on montre aisément l'inégalite:
f(x)>= f(z)+d_{+}f(z).(x-z)
Enfin,remarquons que, si f est strictement convexe,alors,f admet un
minimum unique.
sur la minimisation des fonctions convexes:
La première. On rappelle la formulation suivante
( peut-etre plus pratique):
Theoreme.
Soit (E,I.I) un espace de Banach reflexif.
A est un sous-ensemble non vide, convexe et ferme de E ;
f:A ----]-\infty,\infty ]est une fonction
convexe,semi-continue--inferieuremet, non-
-identitiquement egal à \infty et telle que:
lim f(x)=\infty
IxI--> \infty
Alors f admet un minimum sur A.
Comme exemple simple f(x)=Ix-aI.(a dans E)
Pour la demonstration de ce resultat,voir
H.Brezis(References 2/2/2007).
La deuxieme.Le resultat suivant generalise un
resulat bien connu, dans la droite
reelle:
Theoreme.
Soit E un espace de Banach quelconque.f est une application convexe
de E dans IR.On suppose qu'il existe un z dans E tel que
d_{+}f(z)=0.
(d_{+}f(z).x=lim [f(z+hx)-f(z)]/h ,
h -->0^{+}
avec z,x dans E et h dans IR)
Alors , f admet un minimum en z.
pour des informations sur d_{+}f(z),
voir R.H.Martin(References 2/2/2007).
Ensuite,on montre aisément l'inégalite:
f(x)>= f(z)+d_{+}f(z).(x-z)
Enfin,remarquons que, si f est strictement convexe,alors,f admet un
minimum unique.
17 mars 2007
Bornage et périodicité des solutions des équations differentielles(d'après Massera)
L'exercice,ci-dessous, présente le premier résultat
dans le fameux article de Massera(1950) ,qui met en
relief,le lien entre l'existence des solutions bornées
et l'existence des solutions périodiques.
Exercice.
On considère l'équation différentielle scalaire suivante:
x'=f(t,x) (*)
ou f est une fonction continue de IR^{+}xIR dans IR,et
p-périodique par rapport a t(p>0).
(c-à-d,pour x dans IR,f(t+p,x)=f(t,x)
pour tout t dans IR^{+}).
On suppose que l'équation(*),verifie les conditions de
l'unicite des solutions par rapport aux conditions
initales.
Soit y une solution de l'équation(*),bornée sur IR^{+}.
i)Montrer que si y(0)=y(p),alors y est p-périodique.
ii)Supposons que y(0)est différent de y(p),par exemple
y(0)< y(p).Montrer que,pour tout t dans [0,p], la suite
{y_{n}(t)=y(t+pn)},est strictement croissante dans IR.
iii)Dans l'espace des fonctions continues ,C([0,p],IR),
muni de la norme sup, démontrer que la suite {y_{n}}
est uniformément convergente vers une solution
p-périodique de l'équation(*).
(Utiliser le théorème d'Ascoli et le théorème de Dini)
dans le fameux article de Massera(1950) ,qui met en
relief,le lien entre l'existence des solutions bornées
et l'existence des solutions périodiques.
Exercice.
On considère l'équation différentielle scalaire suivante:
x'=f(t,x) (*)
ou f est une fonction continue de IR^{+}xIR dans IR,et
p-périodique par rapport a t(p>0).
(c-à-d,pour x dans IR,f(t+p,x)=f(t,x)
pour tout t dans IR^{+}).
On suppose que l'équation(*),verifie les conditions de
l'unicite des solutions par rapport aux conditions
initales.
Soit y une solution de l'équation(*),bornée sur IR^{+}.
i)Montrer que si y(0)=y(p),alors y est p-périodique.
ii)Supposons que y(0)est différent de y(p),par exemple
y(0)< y(p).Montrer que,pour tout t dans [0,p], la suite
{y_{n}(t)=y(t+pn)},est strictement croissante dans IR.
iii)Dans l'espace des fonctions continues ,C([0,p],IR),
muni de la norme sup, démontrer que la suite {y_{n}}
est uniformément convergente vers une solution
p-périodique de l'équation(*).
(Utiliser le théorème d'Ascoli et le théorème de Dini)
06 mars 2007
Formulation modulaire de la version locale paramétrée du theoreme du point fixe de Banach.
Dans les espaces modulaires,le résultat suivant, propose une
généralisation de la version locale paramétrée du principe
de contraction dans les espaces de Banach:
Execice(texte provisoire).
Soient X un ensemble quelconque et (E,rho)un espace modulaire
complet,où le modulaire rho vérifie la propriéte de Fatou
Soit la boule B=B(z,r)={x:rho(x-z) < r}.
T est une application deXxB dans E vérifiant:
Il existe deux constantes ,k dans]0,1[ et p>1, telles que:
rho(p(T(x,y)-T(x,y'))) <= k rho(y-y')
pour tout x dans X et tout (y,y') dans BxB.
On suppose que, pour tout x dans X, rho(q(T(x,z)-z))< r(1-k), où q est
le conjugué de p,c-à-d ,(1/p)+(1/q)=1
Démontrer qu'il existe une application unique f de X dans B telle que :
f(x)= T(x,f(x)) sur X. On suppose de plus que X est un espace modulaire
quelconque (ou espace topologique vérifiant le premier axiome de
dénombrabilité), T est continue par rapport à son premier argument
et rho vérifie la condition delta2.
Démontrer que f est continue sur X.
généralisation de la version locale paramétrée du principe
de contraction dans les espaces de Banach:
Execice(texte provisoire).
Soient X un ensemble quelconque et (E,rho)un espace modulaire
complet,où le modulaire rho vérifie la propriéte de Fatou
Soit la boule B=B(z,r)={x:rho(x-z) < r}.
T est une application deXxB dans E vérifiant:
Il existe deux constantes ,k dans]0,1[ et p>1, telles que:
rho(p(T(x,y)-T(x,y'))) <= k rho(y-y')
pour tout x dans X et tout (y,y') dans BxB.
On suppose que, pour tout x dans X, rho(q(T(x,z)-z))< r(1-k), où q est
le conjugué de p,c-à-d ,(1/p)+(1/q)=1
Démontrer qu'il existe une application unique f de X dans B telle que :
f(x)= T(x,f(x)) sur X. On suppose de plus que X est un espace modulaire
quelconque (ou espace topologique vérifiant le premier axiome de
dénombrabilité), T est continue par rapport à son premier argument
et rho vérifie la condition delta2.
Démontrer que f est continue sur X.
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