Bienvenue. Ce site(blog)est consacré à des notes (remarques,exercices,commentaires,...) sur les differents chapitres de l'analyse fonctionnelle nonlineare;en particulier,les théories du point fixe et les équations différentielles.
26 octobre 2017
31 mars 2009
Problème ouvert dans la théorie du point fixe(3)
Peut-on trouver un résultat unifiant les théorèmes du point fixe de Caristi,[Krasnoseleskii et les auteurs] et Kannan?.
27 septembre 2008
Le principe de Caristi-Ekeland
1.On rappelle(voir le message de 26/10/2007, 3ème démonstration du principe de contraction )le résultat suivant:
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application continue de E dans E et il existe une application(quelconque) f de E dans IR^{+} telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors,T admet un point fixe.
Cette formulation généralise le principe de contraction au niveau de l'existence du point fixe.
2. Dans cette direction,Caristi(1976) a proposé le résultat suivant:
Théorème1.
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application (quelconque) de E dans E et il existe une application f de E dans IR semi-continue-inférieurement , minorée et telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors T admet un point fixe.
Pour la démonstration directe de ce thèorème on utilise les méthodes d'ordre;on ordonne E par la relation:
x<=y si, et seulement si, d(x,y)<=f(x)-f(y)
et on applique ,par exemple, le résultat d'ordre général de [Brezis-Browder].
(voir aussi [Dugundji-Granas]:[Deimling],[Goebel-Kirk] ).
3.Rappelons le principe variationnel suivant dû à Ekeland :
Theoreme2
Soit (E,d) un espace métrique complet. f:E -->IR est une fonction semi-continue inférieurement et minorée.On se donne un epsilon strictement positif.Alors , il existe un x=x(epsilon) appartenant à E tel que:
pour tout y dans E,f(y)>=f(x)-epsilon d(x,y)
4.Les théorèmes 1 et 2 sont équivalents;en effet:
Le théorème2 entraine le théorème1.
On applique le théorème d'Ekelend avec epsilon dans ]0,1[.Donc il existe un x appartenant à E tel que :
pour tout y dans E, f(y)>= f(x)- epsilon d(x,y)
On prend y=Tx;d'où :
d(x,T(x))<= f(x)-f(T(x))<=epsilon d(x,T(x))
donc d(Tx,x)=0 et Tx=x.
Le théorème1 entraine le théorème2
On utilise l’axiome de choix.Supposons le contraire, alors il
existe un epsillon strictement positif tel que pour tout x dans E ,il existe un
g(x) différent de x tel que
f(g(x))<= f(x)- d(x, g(x))
D’oû g admet un point fixe.Contradiction .
5.La formulation de Caristi(theoreme1) est considérée comme une généralisation importante du principe de contraction de Banach,au niveau seulement de l'existence du point fixe, et suscite encore de l'intérêt;on signale plusieurs généralisations de ce théorème dans la littérature(voir,par exemple [Downing,D-W.A. Kirk]. [Bae, J. S. - Cho, E. W. - Yeom, S. H. (1994)].[Bae, J.S. (2003)].Aussi,signalons un résultat de Takahashi(1990)qui propose un résultat de minimisation non-convexe, unifiant le théorème de Caristi et le principe de minimisation d'Ekeland.
(Pour la bibliographie des articles cites ci-dessus,voir le message 2/2/2007)
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application continue de E dans E et il existe une application(quelconque) f de E dans IR^{+} telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors,T admet un point fixe.
Cette formulation généralise le principe de contraction au niveau de l'existence du point fixe.
2. Dans cette direction,Caristi(1976) a proposé le résultat suivant:
Théorème1.
Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application (quelconque) de E dans E et il existe une application f de E dans IR semi-continue-inférieurement , minorée et telle que:
d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E
Alors T admet un point fixe.
Pour la démonstration directe de ce thèorème on utilise les méthodes d'ordre;on ordonne E par la relation:
x<=y si, et seulement si, d(x,y)<=f(x)-f(y)
et on applique ,par exemple, le résultat d'ordre général de [Brezis-Browder].
(voir aussi [Dugundji-Granas]:[Deimling],[Goebel-Kirk] ).
3.Rappelons le principe variationnel suivant dû à Ekeland :
Theoreme2
Soit (E,d) un espace métrique complet. f:E -->IR est une fonction semi-continue inférieurement et minorée.On se donne un epsilon strictement positif.Alors , il existe un x=x(epsilon) appartenant à E tel que:
pour tout y dans E,f(y)>=f(x)-epsilon d(x,y)
4.Les théorèmes 1 et 2 sont équivalents;en effet:
Le théorème2 entraine le théorème1.
On applique le théorème d'Ekelend avec epsilon dans ]0,1[.Donc il existe un x appartenant à E tel que :
pour tout y dans E, f(y)>= f(x)- epsilon d(x,y)
On prend y=Tx;d'où :
d(x,T(x))<= f(x)-f(T(x))<=epsilon d(x,T(x))
donc d(Tx,x)=0 et Tx=x.
Le théorème1 entraine le théorème2
On utilise l’axiome de choix.Supposons le contraire, alors il
existe un epsillon strictement positif tel que pour tout x dans E ,il existe un
g(x) différent de x tel que
f(g(x))<= f(x)- d(x, g(x))
D’oû g admet un point fixe.Contradiction .
5.La formulation de Caristi(theoreme1) est considérée comme une généralisation importante du principe de contraction de Banach,au niveau seulement de l'existence du point fixe, et suscite encore de l'intérêt;on signale plusieurs généralisations de ce théorème dans la littérature(voir,par exemple [Downing,D-W.A. Kirk]. [Bae, J. S. - Cho, E. W. - Yeom, S. H. (1994)].[Bae, J.S. (2003)].Aussi,signalons un résultat de Takahashi(1990)qui propose un résultat de minimisation non-convexe, unifiant le théorème de Caristi et le principe de minimisation d'Ekeland.
(Pour la bibliographie des articles cites ci-dessus,voir le message 2/2/2007)
10 juin 2008
Points fixes communs d'applications commutatives
Exercice
Soit f et g deux applications continues de I=[0,1] dans I.On suppose que fog=gof.
i)Montrer qu'il existe un x appartenant à I tel que f(x)=g(x ).
ii)On suppose que f est croissante sur I ;montrer que f et g ont un point fixe commun.
iii)On suppose que f est affine,c-à-d,f(x)=ax+b,(a et b deux constantes dans IR) ;montrer que f et g ont point fixe commun
iv)On suppose que f est contractante;montrer que l'ensemble des points fixes de f est convexe;en deduire que f et g admettent un point fixe commun
Remarques.
Les resultats classiques concernant le point fixe commun d'une famille
quelconque d' applications sont les theoremes de [Markoff-Kakutani] et [Kakutani].Le premier theoreme concerne le point fixe commun d'une famille d'applications affines et commutatives stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s.(= espaces vectoriels topologique localement convexes separes );le deuxieme,concerne le point fixe commun d'une famille d'un groupe de bijections affines et equicontinues(non commutatives) stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s..Rappelons que le theoreme de Markoff-Kakutani est utilisé pour redemontrer le theoreme de Hahn-Banch.Reciproquement,[Dirk Wener] a cherche de demontrer la reciproque;dans son papier,il a presente une demonstration elegante de l'existence du point fixe de toute application affine continue stabilisant un convexe compact dans les les espaces e.v.t.l.c.s.,et ce ,à l'aide de la version forte du theoreme de separartion de Hahn-Banach.
Signalons que [De marr] a démontré un résultat (similaire)au théorème de Markoff-Kakutani pour les applications contractantes dans un espace de Banach quelconque;ce résultat est amélioré par [Belluce -Kirk].
Rappleons aussi, qu'une famille d'applications contractantes commutatives,stabilisant tout convexe borne et ferme dans un espace de Banach uniformement convexe,admet un point fixe commun;la demonstration de ce resultat est presque immédiate.Voir ,par exemple, [Deimling];le meme resultat est valable dans le cadre des espaces de Banach reflexifs strictement convexes à structure normale.
La litterature est relativement importante sur le sujet.Pour un essai de synthese des théorèmes du point fixe de [Darbo ]et le theoreme de[Markoff-Kakutani], voir [Hajji-Hanebaly]
Les references figurent dans le message de 2/02/2007
Soit f et g deux applications continues de I=[0,1] dans I.On suppose que fog=gof.
i)Montrer qu'il existe un x appartenant à I tel que f(x)=g(x ).
ii)On suppose que f est croissante sur I ;montrer que f et g ont un point fixe commun.
iii)On suppose que f est affine,c-à-d,f(x)=ax+b,(a et b deux constantes dans IR) ;montrer que f et g ont point fixe commun
iv)On suppose que f est contractante;montrer que l'ensemble des points fixes de f est convexe;en deduire que f et g admettent un point fixe commun
Remarques.
Les resultats classiques concernant le point fixe commun d'une famille
quelconque d' applications sont les theoremes de [Markoff-Kakutani] et [Kakutani].Le premier theoreme concerne le point fixe commun d'une famille d'applications affines et commutatives stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s.(= espaces vectoriels topologique localement convexes separes );le deuxieme,concerne le point fixe commun d'une famille d'un groupe de bijections affines et equicontinues(non commutatives) stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s..Rappelons que le theoreme de Markoff-Kakutani est utilisé pour redemontrer le theoreme de Hahn-Banch.Reciproquement,[Dirk Wener] a cherche de demontrer la reciproque;dans son papier,il a presente une demonstration elegante de l'existence du point fixe de toute application affine continue stabilisant un convexe compact dans les les espaces e.v.t.l.c.s.,et ce ,à l'aide de la version forte du theoreme de separartion de Hahn-Banach.
Signalons que [De marr] a démontré un résultat (similaire)au théorème de Markoff-Kakutani pour les applications contractantes dans un espace de Banach quelconque;ce résultat est amélioré par [Belluce -Kirk].
Rappleons aussi, qu'une famille d'applications contractantes commutatives,stabilisant tout convexe borne et ferme dans un espace de Banach uniformement convexe,admet un point fixe commun;la demonstration de ce resultat est presque immédiate.Voir ,par exemple, [Deimling];le meme resultat est valable dans le cadre des espaces de Banach reflexifs strictement convexes à structure normale.
La litterature est relativement importante sur le sujet.Pour un essai de synthese des théorèmes du point fixe de [Darbo ]et le theoreme de[Markoff-Kakutani], voir [Hajji-Hanebaly]
Les references figurent dans le message de 2/02/2007
18 avril 2008
Principe de contraction generalisée (d'après Krasnoselskii et les auteurs).
Parmi les géneralisations intérssantes du principe de
contraction de Banach, on cite le résultat suivant
( Krasnoselskii et les auteurs)
Theoreme
Soit (E,d) un espace metrique complet.Soit T une
contraction generalizee de E dans E ,c-à-d,
pour tout a,b dans IR^{+}-{0],il existe une constante
0< k= k(a,b)<1 telle que:
d(Tx,Ty)<= k d(x,y) , a<=d(x,y)<=b
Alors,T admet un point fixe unique z ,et pour tout x dans
E,la suite {T^{n}x} converge vers z.
Deux demostrations sont proposees.L'une est constructive
similaire à la demonstration originelle du principe de
contraction de Banach(voir [ Krasnoselskii-Burd-Kolesov]
.
L'autre est basee sur un raisonnement par l'absurde et le
principe des ensembles emboites.(Theoreme de Cantor)
(Voir Krasnoselskii-Zabreiko] .
Comme consequence ,on retrouve les resultats suivants:
corollaire.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
E dans E.Alors T admet un point fixe unique si l'une des
conditions suivantes est verifiee:
i) T est strictement contractante
Banach(1922)
ii)E est compact et d(Tx,Ty)< d(x,y) sur ExE
avec x different de y.
Edelstein(1962)
iii) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} semi-continue-superieurement,f(r) < r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y))) sur ExE.
Boyd-Wong(1969)
iv) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,continue à droite, f(r)< r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<=f(d(x,y)) sur ExE.
Browder(1968)
v) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,verifiant pour tout r dans
IR^{+} ,f^{n}(r)-->o,lorsque n-->l'infini
et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y)) sur ExE.
Matkowski(1975)
Preuve:
La demonstration est facile.Pour i) c'est evident.
Demontrons par exemple ii).
Soit a,b dans IR^{+}-{0}.Puisque K est compact et
T est continue,il existe (x_{0},y_{0}) dans KxK tel que:
sup{ d(Tx,Ty)/d(x,y): a<=d(x,y)<= b}
=d(T(x_{0},Ty_{0})/d(x_{0},y_{0})<1.
Demontrons v).Soit a,b dans IR^{+} -{0} .Par recurrence ,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y)) sur ExE.
Comme f^{n}(b)--> 0,lorsque n--->l'infini, on peut choisir
un n tel que f^{n}(b)< a ; il suit que, pour
0< a <=d(x,y)<= b,et en tenant compte que ,pour tout n dans
IN, f^{n} est croissante,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y))
= [f^{n}(d(x,y))/d(x,y)]d(x,y)
<= f^{n}(b)/a]d(x,y)
Par le theoreme ci-dessus,T^{n} admet un point fixe unique z,
et de là,z est aussi,un point fixe unique de T.
Exercice.Démontrer directement les résultats du corollaire.
(Pour la bibliograhie ,voir message réferences 2/02/2007).
contraction de Banach, on cite le résultat suivant
( Krasnoselskii et les auteurs)
Theoreme
Soit (E,d) un espace metrique complet.Soit T une
contraction generalizee de E dans E ,c-à-d,
pour tout a,b dans IR^{+}-{0],il existe une constante
0< k= k(a,b)<1 telle que:
d(Tx,Ty)<= k d(x,y) , a<=d(x,y)<=b
Alors,T admet un point fixe unique z ,et pour tout x dans
E,la suite {T^{n}x} converge vers z.
Deux demostrations sont proposees.L'une est constructive
similaire à la demonstration originelle du principe de
contraction de Banach(voir [ Krasnoselskii-Burd-Kolesov]
.
L'autre est basee sur un raisonnement par l'absurde et le
principe des ensembles emboites.(Theoreme de Cantor)
(Voir Krasnoselskii-Zabreiko] .
Comme consequence ,on retrouve les resultats suivants:
corollaire.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
E dans E.Alors T admet un point fixe unique si l'une des
conditions suivantes est verifiee:
i) T est strictement contractante
Banach(1922)
ii)E est compact et d(Tx,Ty)< d(x,y) sur ExE
avec x different de y.
Edelstein(1962)
iii) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} semi-continue-superieurement,f(r) < r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y))) sur ExE.
Boyd-Wong(1969)
iv) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,continue à droite, f(r)< r
sur IR^{+}\{0} et telle que
d(Tx,Ty)<=f(d(x,y)) sur ExE.
Browder(1968)
v) Il existe une fonction f de IR^{+} dans
IR^{+} croissante,verifiant pour tout r dans
IR^{+} ,f^{n}(r)-->o,lorsque n-->l'infini
et telle que
d(Tx,Ty)<= f(d(x,y)) sur ExE.
Matkowski(1975)
Preuve:
La demonstration est facile.Pour i) c'est evident.
Demontrons par exemple ii).
Soit a,b dans IR^{+}-{0}.Puisque K est compact et
T est continue,il existe (x_{0},y_{0}) dans KxK tel que:
sup{ d(Tx,Ty)/d(x,y): a<=d(x,y)<= b}
=d(T(x_{0},Ty_{0})/d(x_{0},y_{0})<1.
Demontrons v).Soit a,b dans IR^{+} -{0} .Par recurrence ,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y)) sur ExE.
Comme f^{n}(b)--> 0,lorsque n--->l'infini, on peut choisir
un n tel que f^{n}(b)< a ; il suit que, pour
0< a <=d(x,y)<= b,et en tenant compte que ,pour tout n dans
IN, f^{n} est croissante,on a:
d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y))
= [f^{n}(d(x,y))/d(x,y)]d(x,y)
<= f^{n}(b)/a]d(x,y)
Par le theoreme ci-dessus,T^{n} admet un point fixe unique z,
et de là,z est aussi,un point fixe unique de T.
Exercice.Démontrer directement les résultats du corollaire.
(Pour la bibliograhie ,voir message réferences 2/02/2007).
23 février 2008
Point fixe des applications contractantes
1)Exercice.
Soit (E,d) un espace métriqe compact.
T est une application continue
(ou plus generalement fermée ou à graphe fermé)
de E dans E
i)Montrer par un exemple que T n'a pas
necessairement un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet un point fixe si
T admet une suite de points
fixes approches,c-à-d,il existe une suite
{x_{n}}dans E telle que d(x_{n},Tx_{n})
tend vers 0,lorsque n tend vers l'infini
2.Exercice
A.Soit (E,|.|) un espace de Banach.D est un
sous-ensemble de E , non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante
de D dans D.
i)Montrer,par un exemple, que T n'a pas nécessairement
un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet des points fixes approches.
B.Soit [H,(.,.),I.I] un espace de Hilbert.
D est un sous-ensemble de H,non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante de D dans D.
{u(n)} désigne une suite de points fixes approches de T.
u est la limite faible d'une sous-suite de {u(n)}
Justifier l'existence de u.
iii)Soit v un élément quelconque de H et P est l'opérateur
de projection sur D.Justifier l'existence de P.
On admet que P est une application contractante
de H dans D.
Montrer que:
(u(n)-v-Tu(n)+TP(v),v-u(n))<=0,
quel que soit v dans H.
En deduire que:
(TP(v)-v,v-u)<=0,
quel que soit v dans H.
iv)Considérons un élément quelconque w dans H
et définissons v par:
v=u+tw avec t>0
Montrer que (TP(u)-u,w)<=0.
En déduire que u est un point fixe de T.
v) Montrer que Fix(T)={u dans D:Tu=u}
est un ensemble convexe,borne et ferme.
Remarque.Le théorème du point fixe présenté
dans l'exercice2 ci-dessus,est du a Browder.
On démontre aussi que ce résultat est valable
dans les espaces de Banach uniformément
convexe(Browder et Gohde)et plus généralement
dans les espaces de Banach réflexif à
structure normale(Kirk).Ces quatres articles
ont éte publiés, d'une manière indépendante,
au cours de la meme année 1965;
c'était le point de départ des recherches
importantes,quantitatves et qualitatives,
sur les Applications contractantes et la
théorie du point fixe.Soulignons que la demarche
de Kirk a suscite plus d'interet dans ces recherches.
Pour un apercu sur ces travaux,on peut
consulter,par exemple,les lectures de
Kirk(1981),Goebel-Kirk(1990) et Kirk(1996).
Le dernier papier est consacré aux problèmes
ouverts.
Enfin ,notons que la demonstration du theoreme
de Browder et Browder- Gohde,dans les espaces
de Hilbert et les espaces uniformement convexes ,
est presentee d'une maniere assez
simple avec la notion du centre asymptotique.
(voir le message de 18/12/07 pour des exemples sur
ce sujet.voir le message-références de 2/2/07 pour
les articles cites ci-dessus)
Soit (E,d) un espace métriqe compact.
T est une application continue
(ou plus generalement fermée ou à graphe fermé)
de E dans E
i)Montrer par un exemple que T n'a pas
necessairement un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet un point fixe si
T admet une suite de points
fixes approches,c-à-d,il existe une suite
{x_{n}}dans E telle que d(x_{n},Tx_{n})
tend vers 0,lorsque n tend vers l'infini
2.Exercice
A.Soit (E,|.|) un espace de Banach.D est un
sous-ensemble de E , non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante
de D dans D.
i)Montrer,par un exemple, que T n'a pas nécessairement
un point fixe.
(voir un exemple dans le message de 18/12/07)
ii)Démontrer que T admet des points fixes approches.
B.Soit [H,(.,.),I.I] un espace de Hilbert.
D est un sous-ensemble de H,non-vide, convexe, borne
et ferme.T est une application contractante de D dans D.
{u(n)} désigne une suite de points fixes approches de T.
u est la limite faible d'une sous-suite de {u(n)}
Justifier l'existence de u.
iii)Soit v un élément quelconque de H et P est l'opérateur
de projection sur D.Justifier l'existence de P.
On admet que P est une application contractante
de H dans D.
Montrer que:
(u(n)-v-Tu(n)+TP(v),v-u(n))<=0,
quel que soit v dans H.
En deduire que:
(TP(v)-v,v-u)<=0,
quel que soit v dans H.
iv)Considérons un élément quelconque w dans H
et définissons v par:
v=u+tw avec t>0
Montrer que (TP(u)-u,w)<=0.
En déduire que u est un point fixe de T.
v) Montrer que Fix(T)={u dans D:Tu=u}
est un ensemble convexe,borne et ferme.
Remarque.Le théorème du point fixe présenté
dans l'exercice2 ci-dessus,est du a Browder.
On démontre aussi que ce résultat est valable
dans les espaces de Banach uniformément
convexe(Browder et Gohde)et plus généralement
dans les espaces de Banach réflexif à
structure normale(Kirk).Ces quatres articles
ont éte publiés, d'une manière indépendante,
au cours de la meme année 1965;
c'était le point de départ des recherches
importantes,quantitatves et qualitatives,
sur les Applications contractantes et la
théorie du point fixe.Soulignons que la demarche
de Kirk a suscite plus d'interet dans ces recherches.
Pour un apercu sur ces travaux,on peut
consulter,par exemple,les lectures de
Kirk(1981),Goebel-Kirk(1990) et Kirk(1996).
Le dernier papier est consacré aux problèmes
ouverts.
Enfin ,notons que la demonstration du theoreme
de Browder et Browder- Gohde,dans les espaces
de Hilbert et les espaces uniformement convexes ,
est presentee d'une maniere assez
simple avec la notion du centre asymptotique.
(voir le message de 18/12/07 pour des exemples sur
ce sujet.voir le message-références de 2/2/07 pour
les articles cites ci-dessus)
21 février 2008
Une version du theoreme du point fixe de Banach du type integral
8.Notation On désignera par IN(f,0,a) l'intégrale de f sur
l'intervalle [0,a] dans IR.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
de E dans E verifiant :
Il existe k dans (0,1[ telle que :
IN(f,0,d(Tx,Ty))<=k IN(f,0,d(x,y)) , sur ExE
ou f est une fonction de IR^{+} dans IR^{+},localement sommable et pour tout \epsilon >0 ,
IN(f,0,\epsilon)>0.
Demontrer que T admet un point fixe unique z;et pour
tout x dans E, la suite {T^{n}x} converge vers z.
Comparer ce resultat avec le theoreme du point fixe de
Banach.
(D'après Branciari.Voir message references)
l'intervalle [0,a] dans IR.
Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application
de E dans E verifiant :
Il existe k dans (0,1[ telle que :
IN(f,0,d(Tx,Ty))<=k IN(f,0,d(x,y)) , sur ExE
ou f est une fonction de IR^{+} dans IR^{+},localement sommable et pour tout \epsilon >0 ,
IN(f,0,\epsilon)>0.
Demontrer que T admet un point fixe unique z;et pour
tout x dans E, la suite {T^{n}x} converge vers z.
Comparer ce resultat avec le theoreme du point fixe de
Banach.
(D'après Branciari.Voir message references)
Inscription à :
Articles (Atom)